Fin novembre 2011, j'ai reçu par mail l'adorable demande d'une future mariée (presque) en détresse face au choix de LA robe de sa vie. Alors évidemment, j'ai été extrêmement honorée qu'elle se tourne vers moi et en même temps très très flippée à l'idée de m'engager et de ne pas être à la hauteur... Une robe de mariée, quoi !!! Ce n'est pas rien !

Les choses se sont assez vite mises en place. Après quelques mises au point par messages interposés (au cours desquels tout coulait de source, nous semblions faites pour nous entendre !), nous nous sommes rencontrées en février pour parler de ce beau projet qui nous tenait à coeur, autant à l'une qu'à l'autre. Prise de mesures, choix du patron initial, définition des modifications à apporter, répartition des achats de tissu...

Moi qui ai en général la fâcheuse habitude d'improviser, de bidouiller, j'ai réfreiné mes élans et je me suis astreinte à faire les choses dans les règles de l'art, pour une fois. J'ai décalqué avec la plus grande minutie les pièces du patron (enfin des patrons, puisque nous avons opté pour un mix de 2 patrons) je les ai modifiées en fonction des mesures de la future mariée. J'ai coupé et assemblé une première robe en toile à patron sur laquelle j'ai pu noter à la craie les retouches à faire lors du premier essayage.

Et puis je me suis lancée avec le "vrai" tissu... Un satin duchesse ivoire. Et là, bonjour les sueurs froides... Je ne me suis jamais autant concentrée pour donner les premiers coups de ciseau dans un coupon de tissu... Il n'était pas question de couper une pièce à l'envers ou un dos en deux morceaux alors qu'il doit être placé sur la pliure comme ça m'arrive bien souvent...

Et il lui fallait un jupon, à cette jolie robe... Je me suis inspirée de tutos que j'ai trouvés à droite à gauche sur le net et me voilà partie pour froncer et assembler des mètres et des mètres de tulle (pas loin de 60 mètres au final !). Et là, j'ai béni ma surjeteuse (et les explications de Mithe) qui a fait les fronces quasiment toute seule comme une grande. C'est là que je me dis que j'ai été un peu inconsciente complètement givrée d'accepter la confection du jupon alors que je pensais encore devoir faire toutes ces fronces à la main !

La future mariée est repartie avec sa robe sous housse le 5 mai après ce que nous pensions être le dernier essayage... Et la nuit portant conseil, après avoir revisionné les photos de cet essayage, je l'ai rappellée, complètement paniquée, un peu inquiète et l'ai convaincue de revenir pour faire d'utimes retouches. Ultimes retouches le 9 mai pour un mariage le 19 mai, tout va bien, non ? :D Et c'est également ce jour qu'elle a récupéré ses accessoires. J'ai bien transpiré et j'y ai mis tout mon coeur et je ne regrette pas une seconde. C'était un véritable défi pour moi. Le sourire et les étoiles dans les yeux de la demoiselle au moment des essayages sont la plus belle récompense que je pouvais espérer !

Après vous avoir bien mis l'eau à la bouche, je vais devoir vous décevoir... Vous n'en verrez pas plus pour le moment... Les photos de la robe, les détails, tout ça viendra après le grand jour que je souhaite aux tourtereaux au-delà de leurs espérances !

THE robe - Préambule

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